Pauline Ferrand-Prévot : 5 secrets à connaître sur ses chiens, son amoureux, sa famille et son tatouage

La cycliste Pauline Ferrand-Prévot et ses chiens : secrets de douceur, d’équilibre et de bien-être

Pauline Ferrand-Prévot a bâti une légende sur le vélo, mais son équilibre quotidien se nourrit aussi d’une présence discrète et lumineuse : ses chiens. Depuis ses premières années au plus haut niveau, la championne a souvent confié combien ces compagnons à quatre pattes aident à décompresser entre les compétitions. Au début des années 2010, un berger nommé Winner et deux chihuahuas, Gospel et Hermès, ont apporté un réconfort précieux dans les périodes d’incertitude. Plus récemment, une petite boule blanche, Kumo, l’accompagne lors de promenades visibles sur les réseaux. Ce « secret » n’en est pas un pour les amoureux des animaux : vivre avec un chien oblige à ralentir, à sortir, à respirer, et ce rythme doux préserve la santé mentale quand la pression médiatique et la célébrité deviennent étouffantes.

Dans le quotidien d’une athlète qui enchaîne VTT, route et cyclo-cross, la gestion d’un chien peut sembler complexe. Pourtant, bien organisée, elle devient un puissant levier de bien-être. Les sorties courtes en laisse, les jeux cognitifs en intérieur et des routines calmes après l’entraînement contribuent à une vie privée plus sereine. Ce modèle inspire de nombreux lecteurs qui cherchent des idées concrètes pour concilier agenda chargé et soin animalier. La clé réside dans l’anticipation et l’écoute : chaque chien a sa personnalité, son niveau d’énergie, ses besoins d’interaction. La discipline acquise à l’entraînement se transpose naturellement dans l’éducation positive.

Conseils pour concilier performance sportive et bien-être canin

Tout propriétaire pressé par le temps peut s’inspirer de pratiques simples. Les jours intenses, privilégier des promenades fractionnées et des jeux de flair, très fatigants cognitivement, libère la pression sans surstimuler. Les périodes de déplacement imposent une routine minimaliste mais stable : mêmes horaires de repas, coin repos identifiable, objets familiers. Pour les chiens sensibles, la musique apaisante et les friandises à mâcher réduisent le stress. En parallèle, un réseau de dog-sitters de confiance ou d’amis permet de rester flexible en cas d’imprévu.

• 🐾 Opter pour des jeux de flair 10 minutes/jour pour fatiguer sans courir.
• 🦴 Préparer un kit de voyage (gamelles, tapis, jouet d’occupation, trousse vétérinaire).
• ⏱️ Mettre en place des plages calmes après l’entraînement pour éviter la surstimulation.
• 🌧️ Utiliser des puzzles alimentaires lors des jours pluvieux ou de récupération.
• 📅 Planifier des micro-séances d’éducation (2-3 min) plusieurs fois par jour.

Au-delà du confort matériel, l’attitude compte. Un ton doux, une cohérence des signaux et la récompense du calme sculptent un animal sécurisant. Dans le cas d’une championne, ces rituels deviennent une ancre pour rester présente, loin du brouhaha des podiums. Et l’on comprend mieux pourquoi les fans sont émus en croisant Pauline en promenade : c’est la même rigueur, mais avec une tendresse tranquille.

Cette présence animale, loin d’être un détail, nourrit la résilience émotionnelle. Le secret numéro un est simple et puissant : la réussite d’une championne s’épanouit lorsqu’un chien rappelle chaque jour l’essentiel.

Dans la même logique d’équilibre, l’environnement affectif joue un rôle majeur. Passons au cœur battant d’une autre histoire discrète : la relation amoureuse.

Pauline Ferrand-Prévot et son amoureux Dylan Van Baarle : une relation d’athlètes qui inspire

Un deuxième « secret » tient à la façon dont l’amour protège du tumulte de la célébrité. Depuis l’été 2022, Pauline Ferrand-Prévot et le Néerlandais Dylan Van Baarle vivent une histoire où soutien et ambition coexistent. Lui a brillé à Paris-Roubaix 2022, elle a accumulé titres mondiaux en VTT et s’est offert le Tour de France Femmes après une saison magistrale. En 2025, cette complémentarité apparaît plus forte que jamais : un couple uni par le goût de l’effort, mais conscient que la vie privée demande des frontières claires.

Le tandem rappelle qu’être deux athlètes, ce n’est pas seulement partager des parcours d’entraînement. C’est aussi gérer des calendriers très différents, des phases de forme décalées et des attentes médiatiques variées. Or, les chiens contribuent encore à l’équilibre de ce duo : ils imposent de ralentir, de rire, d’aller marcher quand la tête chauffe. Cette respiration commune prévient l’usure émotionnelle et nourrit une complicité rare.

Leçons pratiques pour un couple très actif qui vit avec des chiens

Les lecteurs qui jonglent entre travail, sport et foyer reconnaîtront ces défis. Quelques principes permettent d’éviter les tensions et de privilégier le bien-être animal sans sacrifier l’ambition professionnelle. Le partage des tâches canines s’articule autour des moments clés (matin, midi, soir) et des jours de déplacement. L’anticipation des imprévus évite les décisions hâtives qui perturbent l’animal.

• 💑 Définir un planning partagé (promenades/repas/soins) pour garder de l’équité.
• 🧭 Prévoir un plan B (dog-sitter, voisin de confiance) en cas d’entraînement prolongé.
• 🧘 Consacrer des rituels apaisants à deux avec le chien (brossage, massages canins).
• 📣 Communiquer sur les signaux de stress du chien et adapter l’emploi du temps.
• 📦 Utiliser un pack voyage duplicable (voiture/maison) pour éviter l’oubli.

À travers cette alliance, une vérité simple s’impose : la performance s’épanouit dans la clarté des priorités. L’amour n’est pas une compétition, c’est une coopération. Chez Pauline et Dylan, les objectifs se calibrent à deux. Le couple montre aussi que la sobriété médiatique préserve la qualité du lien. Rester discret sur les détails intimes, c’est respecter la vie privée tout en inspirant par l’exemple.

Le secret numéro deux pourrait se résumer ainsi : une relation réussie repose sur l’accord des calendriers, la transparence des attentes et la priorité donnée au bien-être animal. Le couple montre l’exemple, sans bruit ni démonstration, avec une élégance de fond.

Le socle affectif d’une championne ne s’arrête pas au couple. Tout part, bien souvent, de la maison d’enfance et des premiers rêves. Et chez Pauline, ce berceau a l’odeur de la gomme et de la chaîne huilée.

Une famille tout entière dans le cyclisme : héritage, valeurs et repères pour rester soi

Le troisième « secret » touche à la source : une famille entièrement tournée vers le vélo. À Reims, les parents Dany et Sylviane ont tenu un magasin de cycles, donnant à leur fille un terrain de jeu illimité. L’oncle Ludovic Dubau, champion de France de cross-country 1994, a montré que l’exigence mène loin. Le frère Evan et la demi-sœur Axelle ont également évolué à un haut niveau, preuve qu’un environnement cohérent peut multiplier les vocations. Le détail qui change tout : malgré l’ancrage performance, on y protège la simplicité des liens, le goût du travail bien fait, la loyauté.

Ces repères forgent une grammaire commune. Les victoires n’y effacent pas l’importance de l’humilité ; les défaites n’y enlèvent rien à la valeur d’une personne. Pour les propriétaires de chiens, la leçon est limpide : le cadre familial crée des habitudes sûres qui rassurent l’animal. Routines de repas, balade après l’école, coin repos toujours au même endroit : autant de petites choses qui font une grande stabilité. Cette philosophie transparaît encore aujourd’hui quand la championne évoque le plaisir de marcher avec un chien, sans objectif chronométré, juste pour être là.

Transmission et éducation positive : ce que les familles peuvent reproduire

Une famille engagée dans un sport peut instituer des règles bienveillantes valables pour tout le monde, chiens compris. La clarté des consignes et la constance des adultes réduisent les incohérences qui stressent l’animal. Associer les enfants aux soins (eau fraîche, brossage, rangement des jouets) nourrit le sens des responsabilités sans déléguer tout aux parents. Le dimanche, une randonnée douce avec pauses et reniflage transforme une sortie en aventure partagée.

• 🏠 Désigner un coin calme (panier, plaid) où le chien n’est jamais dérangé.
• 🗓️ Afficher un planning visible (promenades, jeux, entraînements).
• 🎯 Définir des règles simples et constantes (pas de cris, pas de tirage de laisse).
• 🥕 Récompenser le comportement souhaité plutôt que punir le reste.
• 🚲 Varier les sorties familiales adaptées à l’âge du chien (pas de surmenage).

À l’heure où la célébrité attire les regards, ce socle protège la personne derrière la championne. Et quand vient un moment historique, comme la victoire au Tour de France Femmes, le retour à la maison garde la même odeur de sérénité. C’est ce mélange d’aspérité sportive et de douceur domestique qui rend Pauline si attachante aux yeux du public.

Le secret numéro trois : un ancrage familial solide permet de briller sans se perdre, et d’aimer mieux ses chiens en restant fidèle à des rituels simples.

De l’endofibrose iliaque au retour au sommet : gérer la santé avec intelligence (et l’aide des chiens)

Le quatrième « secret » parle de santé et d’obstination. Entre 2016 et 2020, Pauline Ferrand-Prévot a traversé une épreuve rare : l’endofibrose iliaque. Après une opération en 2020, la reconstruction a exigé une patience qu’elle a elle-même qualifiée de difficile. Accepter la cicatrisation, la perte de niveau, recommencer pas à pas… Ce parcours a modelé une athlète plus lucide sur la prévention, la charge, le sommeil, l’alimentation. Les chiens, paradoxalement, ont été des alliés : impossible de forcer quand une promenade lente invites à sentir le sol, écouter sa respiration, passer en mode « présent ».

Ce retour au sommet a conduit à l’apothéose avec l’or olympique en VTT à Paris en 2024, puis la consécration sur route. En 2025, la victoire au Tour de France Femmes a placé son nom tout en haut d’un sondage sur L’Équipe consacré à la plus grande championne française. Mais derrière les chiffres, une pédagogie : apprendre à densifier l’entraînement sans casser le corps. Le chien rappelle les signaux subtils de fatigue : si la patience s’effrite, si les gestes deviennent brusques, il est temps de lever le pied.

Protocoles inspirants pour sportifs et maîtres de chiens

De cette reconstruction, plusieurs bonnes pratiques émergent. Elles servent autant aux cyclistes qu’aux propriétaires actifs. La cohérence passe par des micro-étapes validées, un suivi objectif et une place assumée pour le repos. Les promenades lentes avec le chien deviennent des séances de mobilité douce où l’on travaille la respiration, la posture, le relâchement.

• 🩺 Mettre en place un journal de charge (RPE, sommeil, douleurs, humeur).
• 🌬️ Intégrer 10 min de respiration nasale en marchant avec le chien.
• 🧊 Utiliser froid/chaud avec parcimonie selon l’avis médical.
• 🧠 Programmer des périodes sans objectif pour retrouver le plaisir.
• 🐕 Transformer la promenade en moment de mobilité (chevilles, hanches, dos).

La démarche critique impose aussi de connaître les limites. Pas de reprise intensive sans validation médicale ; pas de canicross avant la maturité du chien ; pas de laisses courtes qui tirent le dos en convalescence. La santé du maître et celle du chien forment un système : surmener l’un stresse l’autre. La prévention vaut toujours mieux que la réparation.

Le secret numéro quatre : écouter le corps, ritualiser la récupération et faire du chien un allié de la pleine présence. La performance devient durable quand on sait s’arrêter.

Reste un dernier fil à tirer : un signe discret, à la nuque, qui résume une philosophie entière. Il parle d’acceptation, de recul, de sourire dans l’adversité.

Le tatouage « life is a joke » : un mantra pour dédramatiser, aimer et rester présent

Le cinquième « secret » est visible mais souvent mal compris : un tatouage à l’arrière de la nuque, « life is a joke ». Réalisé fin 2018, il cristallise la traversée d’extrêmes : trois titres mondiaux en 2015, une désillusion après Rio 2016, une blessure déroutante, puis la renaissance. La phrase n’invite ni au cynisme ni au détachement froid. Elle rappelle qu’un destin peut basculer, que la gravité excessive écrase le plaisir, que l’on performe mieux quand on rit encore. Les chiens, une fois de plus, matérialisent ce rappel quotidien : ils n’évaluent pas un palmarès, ils accueillent un être, ici et maintenant.

Pour les lecteurs, cette devise devient une boîte à outils émotionnelle. Avant une réunion cruciale ou une course, répéter un mantra apaise l’amygdale, stabilise la respiration et oriente l’attention vers l’instant. Associer cette phrase à un geste (poser la main sur le collier du chien, inspirer, expirer) ancre le rituel. À l’échelle d’un couple, ce langage commun désamorce des tensions inutiles. Face au bruit de la célébrité, ce clin d’œil rappelle que la vie privée n’a pas vocation à être un podium.

Transformer une devise en routine concrète

Un mantra sans pratique reste une intention. Pour qu’il irrigue le quotidien, mieux vaut des micro-rituels courts, répétés, contextualisés. Les chiens aident à maintenir ces rendez-vous avec soi : promenade du matin pour « commencer léger », respiration avant le dîner pour « revenir à la maison », gratitude du soir pour « fermer la journée ».

• 🧭 Choisir une phrase courte qui fait sourire et apaise.
• 🔁 Lier la phrase à un moment fixe (chaussage, sortie du chien, coucher).
• 📱 Mettre un rappel discret sur le téléphone les jours chargés.
• 🖊️ Noter 1 petite victoire du jour, hors performance.
• 🤗 Terminer par 2 min de gratitude (contact visuel avec le chien, respiration).

Dans cette perspective, la victoire au Tour de France Femmes 2025 n’efface pas les fragilités d’hier, elle les transforme en ressorts. Le tatouage devient un ancrage pour rester joueur, même quand la route se cabre. Et chacun peut s’approprier cette philosophie, qu’il soit athlète ou parent d’un chiot qui fait ses dents sur les lacets.

Le secret numéro cinq : un mantra incarné par des rituels, des chiens et une hygiène de vie. Il ne s’agit pas d’ignorer la difficulté, mais de lui sourire pour mieux la traverser.

Quels sont les chiens qui ont accompagné Pauline Ferrand-Prévot au fil des années ?

Winner (un berger), Gospel et Hermès (deux chihuahuas) ont marqué une première période. Aujourd’hui, un petit chien blanc nommé Kumo apparaît souvent lors de ses promenades, symbole d’un quotidien apaisé.

Comment concilier entraînements intenses et bien-être du chien ?

Planifier des promenades fractionnées, utiliser des jeux de flair, prévoir un kit de voyage et s’appuyer sur un réseau de garde. La cohérence des horaires et un coin refuge aident le chien à rester serein.

Quel rôle joue la relation avec Dylan Van Baarle dans l’équilibre de la championne ?

Le couple partage l’exigence du haut niveau tout en protégeant sa vie privée. Une communication claire, un planning partagé et des rituels communs avec les chiens renforcent la stabilité émotionnelle.

Pourquoi le tatouage « life is a joke » est-il important ?

Ce tatouage, réalisé fin 2018, rappelle de relativiser, d’aimer le présent et de ne pas se laisser écraser par la pression. Il sert de mantra, surtout après des périodes de blessure et de doute.

Quelles précautions pour courir ou pédaler avec son chien ?

Attendre la maturité articulaire, privilégier des sorties courtes, surveiller la température, éviter les surfaces agressives et s’arrêter dès les premiers signes de fatigue. L’objectif reste la sécurité et le plaisir partagé.

Leo Bernard

Léo parcourt la France avec son chien Oslo pour partager des récits de balades, de découvertes et de moments de complicité. Il écrit avec spontanéité, mêlant conseils pratiques et belles histoires qui respirent l’amour du plein air et des animaux.