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Des chiens d’assistance de Canine Companions au service du bureau du procureur pour soutenir les victimes de crimes
Chiens d’assistance de Canine Companions au bureau du procureur : missions, protocoles et bénéfices concrets pour le soutien aux victimes
Dans plusieurs juridictions, la présence de chiens d’assistance mis à disposition par Canine Companions au sein du bureau du procureur transforme l’accueil des personnes vulnérables. Ces chiens, spécialement formés pour l’accompagnement judiciaire, interviennent dans les salles d’audition, les espaces d’attente et, lorsque le juge l’autorise, près du témoin durant l’audience. Leur rôle ne consiste pas à distraire, mais à offrir un soutien émotionnel et une aide psychologique afin de diminuer l’anxiété et de faciliter la verbalisation.
Les équipes d’accueil, les éducateurs spécialisés et les magistrats décrivent un geste simple mais puissant : le chien pose sa tête contre la jambe de la personne ou s’allonge à ses pieds. Cette pression douce, connue sous le nom de « deep pressure », stabilise la respiration, ralentit le rythme cardiaque et redonne un sentiment de contrôle. Cette approche, inspirée des avancées de la médiation animale, s’appuie sur des protocoles documentés depuis l’essor des chiens d’assistance judiciaire en France à partir de 2019, et sur des années d’expérience de Canine Companions aux États-Unis.
Des tâches ciblées et un cadre rigoureux
Le service d’assistance canine au sein d’un parquet suit des règles précises. Le chien entre dans la pièce après consentement, reste en position neutre, ignore les stimuli et n’interagit que sur signal de l’intervenant référent. La priorité reste l’intégrité de la procédure et la sérénité du témoin, notamment chez les victimes de crimes mineures. Si l’audition s’avère trop éprouvante, l’animal peut être conduit à l’extérieur pour une courte pause, puis revenir si la personne le sollicite.
Sur le terrain, certaines équipes donnent un prénom fictif au duo pour illustrer le dispositif. Imaginons « Nova », labrador sable formé par Canine Companions, qui accompagne une jeune victime lors de sa déposition. Ce type d’exemple rend tangible la mission : l’animal n’influence pas le contenu des déclarations, il en facilite la production, en atténuant la détresse qui paralyse parfois la parole.
- 🐾 Réduire l’hypervigilance pendant l’audition grâce à des positions d’apaisement.
- 🧠 Proposer un ancrage sensoriel pour soutenir la mémoire autobiographique sans intrusion.
- 🧩 Aider les enfants à structurer leur récit en lisant à voix haute des phrases à « Nova » comme à un chien thérapeute.
- 🔔 Servir de repère temporel (pauses programmées toutes les 20 minutes ⏱️).
- 🛡️ Maintenir la neutralité judiciaire : interaction non directive, absence de renforcement verbal sur le contenu.
Les bénéfices rapportés convergent avec les retours des juridictions françaises qui utilisent ces médiateurs depuis plusieurs années. Depuis 2019, les textes qui soutiennent la présence de chiens lors des actes de procédure mettent en avant la diminution de l’anxiété et la libération de la parole, tout en rappelant que la décision demeure à l’initiative des personnes qui se déclarent victimes.
| Lieu d’intervention 🏛️ | Rôle du chien 🐶 | Effet attendu 💡 |
|---|---|---|
| Salle d’attente avant audition | Présence calme, contact tactile bref | ✅ Baisse de l’appréhension, ✅ respiration plus régulière |
| Salle d’audition | Position « au pied », pression douce | ✅ Meilleure concentration, ✅ discours plus fluide |
| Audience de jugement (si autorisé) | Discrétion, immobilité derrière le pupitre | ✅ Stabilisation émotionnelle, ✅ moins de silences prolongés |
| Entretien avec expert | Rythme de pauses, ancrages sensoriels | ✅ Réduction du stress, ✅ coopération accrue |
Ce dispositif, pensé pour le soutien aux victimes, s’est imposé comme un outil pragmatique zéro-violence, et prépare naturellement le terrain pour comprendre comment le chien agit sur la mémoire et l’attention lors d’une audition sensible.
Comment un chien thérapeute change la donne lors des auditions des victimes de crimes
À l’instant de déposer, beaucoup de personnes vivent une vague d’émotions contradictoires : peur, honte, colère, culpabilité. Le chien thérapeute, formé aux environnements judiciaires, agit comme un « stabilisateur » émotionnel. La présence silencieuse, l’odeur familière, la chaleur corporelle offrent une sensation de sécurité. Dans plusieurs rapports officiels, il est noté que les enfants, en particulier, articulent mieux leurs souvenirs quand leur attention est canalisée par une interaction douce et non verbale avec l’animal.
Sur un cas type, appelons la mineure « Camille ». Avant l’audition, son corps est crispé, le regard fuyant. Le référent propose la présence du chien, explique les règles, obtient l’accord. « Nova » s’allonge, pose le museau au sol. La main de Camille trouve le pelage, sa respiration se synchronise, sa voix se pose. En quinze minutes, le flux verbal devient plus stable. Rien de magique ici : seulement une modulation du stress perçu et un sentiment de contrôle qui réapparaît.
Techniques d’ancrage et rythmes d’audition
Chaque parquet peut adapter ses pratiques, mais certaines techniques reviennent. D’abord, des micro-pauses rituelles. Ensuite, des signaux convenus (un geste de la main) qui autorisent la personne à interrompre pour caresser le chien. Enfin, des « ponts narratifs » où l’enfant lit une phrase à l’animal avant de la répéter à l’enquêteur, ce qui décale l’attention et limite la rumination.
- 🌬️ Cohérence cardiaque guidée en effleurant le collier du chien (5-5-5) 🫁.
- 📚 Lecture lente d’une phrase au chien pour fluidifier le récit 🐾.
- ⏸️ Pauses programmées toutes les 15–20 minutes pour éviter la saturation ⏱️.
- 🧸 Objet-proxy autorisé (petit tapis du chien) pour maintenir le lien si l’animal sort.
- 🧭 Signal discret pour demander une pause sans interrompre la chaîne de propos.
Les retours de terrain évoquent une baisse de l’angoisse, moins de silences prolongés et une meilleure continuité du récit. Des épisodes de dissociation, parfois observés chez des témoins traumatisés, semblent moins fréquents quand la personne peut se recentrer grâce au contact tactile avec l’animal. L’important est de s’appuyer sur un protocole stable, validé par le parquet et partagé avec les avocats, afin de préserver l’équité du procès.
| Manifestation observée 🧩 | Sans chien 😟 | Avec chien 🙂 |
|---|---|---|
| Tremblements/voix saccadée | Élevé | Faible à modéré ✅ |
| Silences prolongés | Fréquents | Rares ✅ |
| Coopération globale | Variable | Plus régulière ✅ |
| Fatigue en fin de séance | Importante | Modérée ✅ |
Dans les médias, l’impact a été illustré après des événements graves. À Orlando en 2016, une équipe de golden retrievers a aidé les victimes à traverser les premiers jours du deuil. Ce n’était pas le même cadre que celui du bureau du procureur, mais la logique est comparable : stabiliser, rassurer, permettre la parole. Les juridictions s’inspirent aujourd’hui de ces retours pour adapter les méthodes à la procédure pénale.
Ces techniques d’accompagnement sont d’autant plus efficaces qu’elles s’adossent à une sélection et une formation très exigeantes des chiens, sujet qui mérite un éclairage complet.

Formation, sélection et bien-être des chiens d’assistance judiciaire : l’exigence Canine Companions
La clé d’un service d’assistance canine fiable, c’est la qualité de la sélection et de la formation. Chez Canine Companions, le cursus typique s’étend sur 18 à 24 mois. Les profils recherchés : tempérament stable, motivation sociale élevée, faible réactivité aux bruits et aux mouvements soudains. Les races les plus représentées sont labradors, golden retrievers et croisements labrador/golden, souvent choisis pour leur intelligence sociale, leur gabarit rassurant et leur endurance.
Le programme inclut des comportements « de fond » (positions d’immobilité prolongée, marche au pied dans des couloirs étroits, neutralité olfactive) et des « compétences judiciaires » (ignorer les larmes, ne pas réagir aux éclats de voix, rester discret derrière un pupitre, s’allonger sans relâcher un soupir sonore dans un micro). Les chiens apprennent également des appuis spécifiques : poser délicatement la tête sur un genou, se coller sur un tapis pour un ancrage tactile, se relever sans bousculer une chaise.
Partenariat chien–accompagnant et hygiène de travail
Un chien ne travaille jamais seul. Son accompagnant (souvent un agent d’accueil spécialisé ou un membre de l’association partenaire) reçoit une formation en communication non violente, en gestion de crise et en éthique. Le binôme respecte un ratio temps de travail/temps de repos, avec des plages de « décompression » en extérieur. Les vétérinaires contrôlent l’état général, les vaccinations et la dentition (un chien douloureux aura plus de mal à rester immobile).
- 🎓 Entraînement quotidien court et répété (micro-séquences de 5 minutes) pour préserver la motivation.
- 🧴 Toilettage régulier et protocole allergènes (brossage, tapis propres) pour le confort des usagers.
- 🧠 Désensibilisation aux bruits judiciaires (portes, talons, micro 🎙️, radiateurs).
- 🚦 Signaux de stress identifiés (bâillements répétés, oreilles plaquées) → pause immédiate.
- 💼 Documentation rigoureuse des heures, contextes d’intervention et observations.
| Critère de sélection 🔍 | Justification 🧠 | Exemples d’exercices 🏋️ |
|---|---|---|
| Tempérament stable | Minimise les réactions imprévisibles ✅ | Immobilité 10–20 min, ignore distraction 🍪 |
| Sociabilité contrôlée | Interagir sans débordement ✅ | Saluer sans sauter, contact bref 🐾 |
| Insensibilité au bruit | Cour de justice = environnement sonore ✅ | Bruits enregistrés, portes qui claquent 🚪 |
| Endurance physique | Sessions longues, postures statiques ✅ | Marche lente, positions tenues ⏳ |
Le bien-être canin reste la première ligne de sécurité. Un chien serein, reposé et respecté dans ses limites est plus fiable et plus efficient. C’est aussi la meilleure garantie éthique pour une justice qui se veut apaisée. Cette exigence de qualité prépare la discussion sur le cadre légal et le déploiement progressif en Europe et aux États-Unis.
Cadre légal et déploiement en 2025 : comparatif États-Unis/France pour l’accompagnement judiciaire
Le développement des chiens d’assistance dans les juridictions a suivi des chemins différents de part et d’autre de l’Atlantique. Aux États-Unis, plusieurs États autorisent depuis des années la présence d’un « facility dog » lors des témoignages, souvent fourni par des organisations comme Canine Companions. Les juges encadrent la visibilité de l’animal (derrière le pupitre, hors du champ du jury) et donnent, si nécessaire, une instruction au jury pour éviter tout biais pro-victime.
En France, le dispositif a pris forme depuis 2019. Il est proposé aux personnes qui se déclarent victimes lors des actes de procédure, avec un financement porté par le ministère de la Justice au titre de l’aide aux victimes. En 2024, le barreau de Paris a annoncé sa participation au déploiement des chiens d’assistance judiciaire dans les juridictions et services d’enquête parisiens. Les commissariats pilotes accueillent déjà ces binômes pour accompagner les dépositions les plus sensibles.
Débats actuels et harmonisation des pratiques
Les discussions publiques portent sur plusieurs points : la qualification juridique des refus d’accès, la revalorisation de la PCH Aide Animalière dans un contexte inflationniste, l’extension des aides pour améliorer l’accès à ce soutien aux victimes. Des rapports récents soulignent que, s’il a été conçu d’abord pour les mineurs, le dispositif peut aussi soutenir des majeurs et, dans certains cas, être proposé à une personne mise en cause lorsque la fragilité psychique est documentée, sans compromettre les droits de la défense.
- ⚖️ Neutralité processuelle garantie par des consignes strictes (pas d’effusion, position fixe).
- 📏 Visibilité minimale de l’animal pour éviter un biais d’empathie devant le jury 👀.
- 🧾 Traçabilité des interventions (registre, motif, durée) pour une transparence totale.
- 🤝 Information croisée des parties (magistrats, avocats, greffe) afin d’anticiper toute objection.
- 🧪 Évaluation continue des effets (questionnaires stress/satisfaction) pour ajuster les pratiques.
| Point comparé 🌍 | États-Unis 🇺🇸 | France 🇫🇷 |
|---|---|---|
| Base juridique | Règles locales et décisions de juges ✅ | Dispositif d’aide aux victimes depuis 2019 ✅ |
| Financement | Associations + budgets locaux 💵 | Ministère de la Justice + partenariats 💶 |
| Champ d’intervention | Témoins, mineurs, parfois majeurs 👩⚖️ | Victimes, extension progressive aux majeurs 🧑⚖️ |
| Encadrement audience | Instructions au jury, visibilité réduite 👁️ | Autorisation du magistrat, protocole écrit 📝 |
Ce cadre, de plus en plus harmonisé, conforte la légitimité de l’accompagnement judiciaire par les chiens. Les vidéos de sensibilisation et les retours d’expérience contribuent à faire évoluer les représentations, notamment auprès des professionnels nouvellement exposés au dispositif.
Pour passer de l’intention à l’action, reste à bâtir un plan opérationnel réaliste, à l’échelle d’un parquet, avec une vision claire des coûts et des indicateurs.

Mettre en place un service d’assistance canine au bureau du procureur : budget, checklist et indicateurs de réussite
Créer un service d’assistance canine au sein d’un bureau du procureur demande une coordination fine entre magistrats, associations, forces de l’ordre, barreau et structures médico-psychologiques. Avant d’accueillir un binôme, une phase de cadrage identifie les lieux, les règles d’hygiène, la chaîne de responsabilités, et prévoit des plans B (allergies, phobies, crises). Un partenariat avec une structure référente comme Canine Companions apporte l’expertise en sélection, formation et suivi éthique.
La réussite tient à trois piliers : clarté des procédures, sécurité sanitaire et évaluation du bénéfice pour les victimes de crimes. Chaque étape doit être documentée, tant pour la transparence que pour l’amélioration continue. Les équipes gagnent à désigner un référent « bien-être canin » et un référent « qualité de service » qui pilotent les retours d’expérience et la formation continue.
Checklist opérationnelle pour un déploiement à impact
- 🗺️ Cartographier les espaces d’intervention (attente, audition, audience) et définir les flux.
- 📚 Rédiger un protocole d’usage (durées, pauses, consentement, critères d’exclusion) 🧾.
- 🤝 Formaliser une convention avec l’association partenaire (assurance, suivi vétérinaire) 🐕.
- 🧼 Prévoir un kit hygiène/allergies (tapis lavables, brosses, purificateur d’air) 🧽.
- 🧪 Mettre en place des indicateurs : stress perçu, continuité du récit, satisfaction des usagers 📊.
- 👥 Former les agents à la relation d’aide non directive et à la gestion des signaux canins.
- 🔁 Programmer une revue trimestrielle des pratiques avec retour d’expérience multi-acteurs.
| Poste budgétaire 💰 | Contenu détaillé 🧾 | Ordre de grandeur 📈 |
|---|---|---|
| Partenariat association | Formation binôme, supervision, évaluation | ✅ Variable selon volume (forfait annuel) |
| Équipements | Gilet, tapis, caisse de transport, soins 🧴 | ✅ Investissement initial modéré |
| Assurances | Responsabilité civile, couverture spécifique | ✅ Prime annuelle dédiée |
| Hygiène/allergènes | Purificateur, consommables, entretien | ✅ Budget de fonctionnement |
| Formation du personnel | Stages, supervision, mises en situation | ✅ Sessions régulières |
Pour piloter la qualité, des indicateurs simples suffisent au départ : délai moyen avant audition, taux d’auditions interrompues, perception du stress (échelle en 5 points), satisfaction des usagers et des professionnels, fréquence d’utilisation du chien, et respect des temps de repos. L’objectif ne consiste pas à « faire plus d’auditions », mais à mieux accompagner, au rythme des personnes.
- 📊 Indicateurs « bien-être » du chien (heures actives, signaux de stress, jours de repos) 🐾.
- 🧠 Indicateurs « usagers » (stress perçu, compréhension des droits, sentiment d’écoute).
- ⚖️ Indicateurs « procédure » (continuité du récit, temps de relance, objections levées).
- 🧩 Indicateurs « organisation » (formations, incidents, satisfaction des équipes).
Un dispositif solide est un dispositif réversible et ajustable. Grâce à des revues trimestrielles, les parquets peuvent affiner horaires, lieux d’intervention et profils de dossiers. C’est ainsi que le soutien émotionnel apporté par les chiens garde sa pertinence, sans jamais prendre le pas sur l’équité de la justice.
Comment demander la présence d’un chien lors d’une audition ?
La proposition est faite aux personnes se déclarant victimes lors des actes de procédure. Informez l’agent d’accueil ou le référent victimes du parquet. Selon le contexte, un chien d’assistance judiciaire formé par une association partenaire, comme Canine Companions, peut être mobilisé avec votre consentement.
Quelle différence entre chien thérapeute, chien d’assistance judiciaire et chien de soutien émotionnel ?
Le chien d’assistance judiciaire intervient dans un cadre pénal strict avec protocole et accompagnant formés. Le chien thérapeute désigne un animal impliqué dans un programme de médiation supervisé par des professionnels de santé. Le ‘soutien émotionnel’ est un rôle plus large, sans nécessairement de cadre judiciaire.
La présence du chien influence-t-elle le jury ?
La visibilité de l’animal est minimisée (derrière un pupitre, discret) et des instructions peuvent être données au jury. Les magistrats veillent à préserver l’équité, et l’animal n’interagit pas avec les éléments de preuve ni avec les jurés.
Que se passe-t-il en cas d’allergie ou de phobie des chiens ?
Le protocole prévoit des alternatives : pièces séparées, purificateurs d’air, tapis dédiés, ou absence de l’animal si nécessaire. Le consentement et le confort de toutes les parties priment toujours.
Qui finance le dispositif et comment contribuer ?
Le financement peut être assuré par le ministère de la Justice, des collectivités et des associations. Il est possible de soutenir les associations formant les chiens via des dons, du mécénat ou du bénévolat, afin de renforcer la capacité d’accompagnement.
Léo parcourt la France avec son chien Oslo pour partager des récits de balades, de découvertes et de moments de complicité. Il écrit avec spontanéité, mêlant conseils pratiques et belles histoires qui respirent l’amour du plein air et des animaux.
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